Fakirs - Couverture souple

Les personnages pittoresques qui se bousculent dans Fakirs peuvent sembler hétéroclites.... Et pourtant ils paraissent tous d'une vérité hallucinante. C'est le premier roman d'un auteur inconnu et qui ne devrait pas le rester longtemps...
L'histoire, celle des nations et des utopies, transparaît toujours sous le destin des individus. La violence ne lui sert jamais de spectacle complaisant, mais demeure l'objet d'une analyse passionnante sur les enjeux bien réels de la société contemporaine. (Gérard Meudal - Le Monde du 17 avril 2009)

Ce n'est pas pour rien que l'éditrice Viviane Hamy a eu le «coup de foudre», comme elle dit, pour le manuscrit d'Antonin Varenne : il y a assurément quelque chose de la star «maison» Fred Vargas dans Fakirs, quelque chose de poétique et de philosophique dans ses personnages, un regard sur la violence qui invite à une profonde réflexion sur les béances de la société. Espérons que, dans le polar, Varenne en prendra pour perpète ! (Delphine Peras - L'Express du 20 mai 2009)

Un nouveau nom à retenir, celui de la dernière perle du polar dégotée par Viviane Hamy, l'éditrice de Fred Vargas : Antonin Varenne. Des personnages déjantés, archétypes glauques de la nature humaine dans sa splendide variété, une intrigue montée comme une mayonnaise surréaliste et un humour grinçant à souhait. (Le Point du 25 juin 2009)

Des écorchés vifs à foison, et une nouvelle plume à suivre : Antonin Varenne...
ourri aux meilleures sources du polar - d'Edward Bunker à Sylvie Granotier, à qui il rend malicieusement hommage dans son livre -, Antonin Varenne a su néanmoins trouver sa voix, et signe un livre à la fois dérangeant et fascinant, qui évite habilement l'écueil du voyeurisme et de la violence gratuite par son empathie sincère pour les grands éclopés de la vie. Et par ce genre de touche légère comme un souffle : «Le décaféiné avait un parfum d'inutile.» On en redemande ! (Delphine Peras - Lire, juin 2009)

Ambiance noir et blanc, superbes portraits de per­sonnages cabossés, dialogues réa­­listes, situations pour le moins ­­cu­rieuses - la scène du début don­ne le ton avec cet homme qui court nu au milieu du périphérique en vue de percuter un véhicule -, incontestablement, Antonin Varenne possède cette flamme qui donne de la chair aux mots...
Le livre tient par l'intrigue - de la veine des meilleures, le côté sombre en plus -, mais il atteint une autre dimension par la plume et l'univers de Varenne qui classent ce policier au rayon littérature. (Le Figaro du 16 juillet 2009)