Biographie de l'auteur :
John Griffith Chaney, dit Jack London, est né en 1876 à San Francisco et connaît une enfance misérable qui le mène, dès quinze ans, à une vie d'errance. Marin, blanchisseur, ouvrier dans une conserverie de saumon, pilleur d'huîtres, chasseur de phoques avant de devenir vagabond et de connaître la prison, il accumule les expériences et adhère au Socialist Labor Party en avril 1896. La ruée vers l'or du Klondike en 1897 le compte parmi les aventuriers, mais il sera rapatrié atteint du scorbut sans avoir fait fortune. C'est pourtant dans le Grand Nord canadien qu'il trouve ses premières sources d'inspiration et que, la mémoire pleine de souvenirs épiques, il se lance dans l'écriture en rédigeant des nouvelles pour les grands magazines. Le Fils du Loup, son premier recueil de nouvelles, paraît en 1900. Le véritable succès arrive pourtant avec L'Appel sauvage (aussi appelé L'Appel de la forêt) en 1903. Croc-Blanc sort en 1905 et sera de nouveau un énorme succès d'édition. Repris par sa soif d'aventures, désormais financièrement à l'aise, Jack London fait construire un bateau ultramoderne, le Snark, et entreprend à son bord un voyage autour du monde. Malade, obligé de s'arrêter en Australie en 1908, il rentre en Amérique sans avoir réalisé son projet et s'occupe alors de son ranch tout en continuant à militer. Atteint de maladies multiples, buvant trop, sa santé déclinant, il séjourne plusieurs mois à Hawaii et décède le 22 novembre 1916 à l'âge de quarante ans.
Présentation de l'éditeur :
On retrouve dans Jerry, chien des îles, un des derniers romans de London, deux de ses thèmes de prédilection : la description des îles Salomon et des coutumes des autochtones, et l’animal en tant que héros. Jumeau de Michael, chien de cirque, Jerry, le jeune terrier au poil fauve, est arraché à sa « famille ». Après avoir appartenu à un négrier massacré au cours d’une révolte d’esclaves, il passe de maître en maître, cherchant à sauver sa peau, au sens premier du terme… « Je vais en tirer quelque chose de frais et vif, avec une psychologie canine qui ira droit au cœur des amis des chiens et droit au cerveau des psychologues qui, d’habitude, sont des critiques sévères de la psychologie canine », écrivait London à son éditeur en 1915. Et de fait, le roman rejoint brillamment Croc-Blanc et L’Appel de la forêt au panthéon animalier de l’auteur.
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