Maybe the moon - Couverture souple

Décrocher la lune pour Cadence Roth, l’héroïne minuscule et exubérante de Maybe the moon, c’est obtenir un rôle à Hollywood. Cet ouvrage, écrit à la suite des Chroniques de San Francisco, en reprend le style et la substance : situations loufoques, personnages improbables et dialogues cocasses se mêlent dans un imbroglio réjouissant. Rédigé comme un faux journal intime, ce roman dit les espérances d’une jeune femme de 79 centimètres à peine : devenir une vraie actrice, et non l’un de ces nains amuseurs de galerie qui font florès dans les superproductions ou la joie des goûters d’enfants à Beverly Hills. Car Cadence n’a eu qu’un rôle, celui d’un elfe devenu mythique, dans un film façon E.T.. Cette fois, elle espère bien ne pas avoir à se cacher derrière la résine d’un déguisement pour faire montre de son talent. Affublée d’une colocataire peroxydée au cœur tendre, de Jeff, l’ami de toujours, militant de la cause gay perdu dans ses contradictions, et bien sûr de Neil, son amant black divorcé, la jeune femme promène ses 79 cm dans le milieu des agents artistiques faux jetons et des réalisateurs capricieux.Ecrit dans la droite ligne des Chroniques, Maybe the moon redonne vie par son ton à la célèbre saga, et prolonge un peu plus le plaisir. L’un des meilleurs crus «maupiniens» que les fans ne manqueront pas d’ajouter à leur collection ! --Chloé S. -- Urbuz.com

Dans la formidable usine à rêves d'Hollywood, combien sont-ils à avoir voulu décrocher la lune, ces jeunes gens prêts à tout pour le moindre bout de rôle, ces actrices débutantes qui se voient déjà en stars adulées ? Bien sûr, ce n'est pas toujours facile, mais pour Cadence Roth, cela relève de l'exploit car elle a un sérieux handicap : elle ne mesure que soixante-dix-neuf centimètres ! Qu'importe la taille, elle a du talent et de l'énergie à revendre et elle est bien décidée à décrocher sinon la lune du moins un rôle à sa mesure. Elle s'est déjà fait connaître en jouant un elfe dans un film à succès mais ce n'est pas suffisant, Cadence Roth vise bien plus haut. Son faux journal intime brosse un portrait savoureux de l'univers du cinéma américain et fourmille de trouvailles amusantes et de dialogues inénarrables. Après le succès phénoménal des six volumes des Chroniques de San Francisco, Armistead Maupin démontre brillamment avec ce roman sa capacité à renouveler son inspiration. --Gérard Meudal