Quatrième de couverture :
William Adamson, brillant entomologiste de retour au pays après dix ans sous les tropiques, titube devant tant de suave splendeur. A quoi convient-il de comparer la dame de son coeur ? A une Aphrodite d'ivoire et d'or pâle ou au Morpho Eugenia à la délicate livrée, papillon d'une extrême rareté ? Anthropologue au fumoir, naturaliste sous les taillis d'ormeaux, il découvrira avec effroi que l'analogie vaut aussi pour la gentry. Même goût désavoué pour le gothique et les esprits maléfiques autour du guéridon de Mme Papagay où Emily, veuve dès même ses fiançailles, tente désespérément de vivre son deuil dans les séances de spiritisme et d'écriture automatique. Rêves noirs et féeries romantiques, jeux d'apparence, Byatt excelle à rendre l'atmosphère capiteuse et la violence garrottée des salons victoriens. Du chasseur de papillons pris dans les tulles du bal à la mystique dévoyée de la femme immorale, son écriture pastiche les élans symbolistes de l'époque, pénètre l'atmosphère puritaine qui entoure les amours maritales et révèle les tensions morales et sociales de toute une société qui se cache sous les manières fleuries et les excès de dévotion. Un voyage au pays des anges et des insectes.
Présentation de l'éditeur :
William Adamson, explorateur et entomologiste de retour au pays après dix ans en Amazonie, titube devant la suave splendeur d’Eugenia Alabaster. Emily Jesse, veuve dès même ses fiançailles, tente quant à elle désespérément, autour du guéridon de Mme Papagay, de vivre son deuil dans les séances de spiritisme et d’écriture automatique.
Dans ce diptyque romanesque, composé de Morpho Eugenia, adapté au cinéma sous le titre Des anges et des insectes en 1995 par Philip Hass avec Kristin Scott Thomas et Mark Rylance, et de L’Ange conjugal, A. S. Byatt pénètre l’atmosphère puritaine de la société victorienne, en révèle les tensions morales et l’hypocrisie singulièrement violente. Un ouvrage devenu un classique de la littérature anglaise.
Brillants, ironiques, les textes de cette disciple de Jane Austen sont d’une implacable lucidité et d’une classique efficacité romanesque. Jean-Luc Douin, Télérama.
Traduit de l’anglais par Jean-Louis Chevalier.
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