Quatrième de couverture :
Le cocu imaginaire offre le premier modèle de ces personnages dont les souffrances vont constituer l'essence de la comédie. Celle-ci donne, avec Arnolphe et Agnès, l'image des rêves, des désirs, des passions qui agitent le corps et le cœur des hommes. Et l'éveil d'Agnès, malgré la soumission où l'a tenue son tuteur, pose directement, à une société qui ne l'avait jamais entendue avec autant d'acuité, la question de l'éducation des filles, et celle de leur liberté. L'École des femmes marque ainsi une date dans l'œuvre de Molière et dans l'histoire du théâtre lui-même : elle élargit le champ de la comédie à la peinture de l'homme et de la société, et affirme la dignité et la richesse du genre comique.
Présentation de l'éditeur :
Pour ne pas être cocu, Arnolphe s'est modelé une femme à sa convenance. Il a élevé une jeune fille,Agnès, loin du monde, il l'a écartée de tout savoir, il la fait garder par deux domestiques et il revient pour l'épouser. Bref, il a tout prévu. Tout ?... Pas l'arrivée du jeune Horace dont Agnès s'est éprise en son absence. Entre l'autorité et l'amour, que choisira la jeune fille ? L'édition étudie la réception de L'École des femmes, la querelle qui s'ensuivit et propose des documents iconographiquespour analyser différentes mises en scène de la pièce.
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