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Ces remarques faites, on ne peut s'empêcher de reconnaître la vigueur d'une plume de plus de 80 ans et l'intérêt indéniable pris à la lecture (ou à la relecture) de plusieurs chapitres de ce nouveau livre de Peter Drucker. Ouvrage qui donne l'occasion d'apprécier la cohérence de la pensée de l'auteur au cours des années.
Le management n'est pas un savoir définitif mais une pensée qui doit s'adapter aux évolutions des environnements économiques, techniques et sociaux. Car le management, rappelle Peter Drucker, est un « art libéral », dont l'essence consiste à rendre productifs le savoir et la connaissance. Aujourd'hui, dans des organisations ré-organisées autour des flux d'informations et dans lesquelles un grand nombre de personnes décide, des couches hiérarchiques nombreuses ne sont plus nécessaires. Du fait de ces changements, explique-t-il, on commandera de moins en moins, on n'aura plus à faire à une force de travail mais à des individus.
Dans ce contexte, le pouvoir lié à la transmission de l'information l'emporte sur le pouvoir lié à la rétention. Plus que commander, il faudra obtenir, convaincre, vendre ses idées ; la confiance aura plus d'importance que la loyauté. Face à ces évolutions, trop de dirigeants gardent encore une mentalité « à la krupp » (je possède, je suis l'origine de toutes choses, machines et idées) et font preuve d'une étroitesse d'esprit et de vues étriquées préjudiciables.
Le plus intéressant réside dans ce que Peter Drucker nous dit des évolutions des sociétés postindustrielles, les sociétés du savoir selon son expression favorite. Les politiques keynésiennes et néo-classiques ont montré leur inefficacité, thème de précédents ouvrages. Ces dernières sont incapables de créer une société, un fonctionnement de la société. Elles présupposent ce fonctionnement.
Il nous faut donc bien distinguer les trois types d'organisations nécessaires à nos sociétés : les organisations gouvernementales, les organisations de production de biens et de services et les organisations du secteur social devant produire de la « santé humaine » et de la citoyenneté. Peter Drucker, ce sont là les pages les plus originales et une perspective trop oubliée, le dit et le redit : les entreprises - les organisations « employeuses » - ne peuvent remplacer la communauté sociale. Le défi des années à venir se situe là : traiter comme il se doit cette question du fonctionnement social si nécessaire au fonctionnement économique.
Ces pages permettent indirectement de comprendre le cas Drucker, cas exceptionnel d'ouvrages qui, au cours de cinquante années, connaissent un succès international dès leur parution puis deviennent, pour certains, des classiques. Ce sont, en fait, des ouvrages écrits par un journaliste (d'où la maîtrise de l'écriture) observant à la fois l'évolution des économies et des sociétés et les pratiques des dirigeants, tirant de cette observation conseils et enseignements. Le point commun de tous ses ouvrages est l'ampleur des observations et leur mise en perspective. -- Pierre Morin -- -- Business Digest
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